Sounds of Proxima Centauri b

Immersion sonore sur la planète habitable la plus proche du Sytème solaire, Proxima Centauri b.

Sounds of Proxima Centauri b
Sound Bath IV : voyage sonore sur la planète potentiellement habitable qui gravite autour de Proxima du Centaure. 

Pour ce nouveau Sound Bath, je vous invite à rêver d'un autre monde, à entendre les possibles formes de vie qui pourraient y exister.
Patricia Chaylade

Quelques mots sur Proxima Centauri b

Proxima du Centaure est l’étoile la plus proche de la nôtre, le Soleil. Située à seulement 4,2 années-lumière, soit environ 40 000 milliards de kilomètres, elle est la plus petite étoile d’un système triple qui se nomme Alpha du Centaure. Proxima est en réalité le surnom d’Alpha Centauri C, une naine rouge. Des recherches suggèrent que cet astre peu massif aurait été capturé par le duo de soleils Alpha Centauri A et Alpha Centauri B, distantes, elles, actuellement, de 4,3 années-lumière.

À quoi pourrait ressembler Proxima Centauri b

Une planète habitable découverte en 2016

Une planète d’une taille équivalente à celle de la Terre, Proxima Centauri b (avec un petit « b ») a été mise en évidence en 2016. Elle est la planète potentiellement habitable la plus proche connue de notre Système solaire. Située dans la région dite habitable de son étoile — où il ne fait ni trop chaud, ni trop froid —, elle est donc considérée comme prometteuse pour la recherche de vie extraterrestre.

Toutefois, les astronomes tempèrent beaucoup leur enthousiasme car en dépit des avantages que présente Proxima b (une planète rocheuse dans la zone habitable), le comportement erratique de son soleil les contraint à être plutôt pessimiste. Si Proxima b abrite de la vie (si une biosignature venait à être détectée), c’est qu’elle possède de l’eau liquide sous une atmosphère qui a résisté jusqu’à présent aux colères de son étoile. Les naines rouges, très nombreuses dans la galaxie, ont acquis une très mauvaise réputation. Bien que moins chaudes et brillantes qu’une naine jaune comme le Soleil, elles produisent de nombreuses et fulgurantes éruptions dévastatrices. Les chercheurs ont donc du mal à imaginer qu’une planète située à seulement quelques millions de kilomètres de la surface de son étoile soit épargnée par ses puissants accès de colère.

Des recherches, et des simulations sont menées pour inférer son habitabilité. Les astronomes n’abandonnent pas et poursuivent les observations dans le but de comprendre ce qu’il s’y passe.